Jean-François GALEA, portraitiste.

Chaque année, pendant les deux dernières semaines scolaires juste avant les grandes vacances,  les élèves filles ou garçons me demandaient de « faire leur portrait ».

Certains plutôt remuants pendant les cours, passaient péniblement l’épreuve de la pose, car je leur demandais de s’assoir près du bureau de classe, ou sur le bureau, de tourner la tête doucement dans différentes directions afin que je puisse trouver l’angle de vue, caractérisant le mieux leur visage.

 Alors, commençait l’épreuve d’immobilité durant trente à quarante minutes, entrecoupée de poses pour éviter la crampe. Certains élèves, les plus patients se prêtaient plus facilement à l’exercice, et les résultats étaient parfois très satisfaisants. Ils repartaient heureux et triomphants, leur portrait roulé en tuyau de poêle, ou protégé entre les feuilles d’un cahier avec un souvenir du prof.

J’ai toujours aimé dessiner les visages, les mains, les humains, encore aujourd’hui ils sont ma principale source d’inspiration. Je ne conçois pas ma façon de peindre, l’exercice de mon art, sans la dimension humaine, où chacun d’entre nous peut se retrouver, et ne doute pas que quelques portraits dessinés par le «  petit prof de dessin »  préservés dans un cadre sommaire, décorent le mur de quelques chaumières, ou «  punaisés », le fond d’un placard.

Voici dans cet article de « par la porte », réalisés par votre serviteur, durant les années de mon cheminement vers le Sud, différents portraits de visages ou en pieds, autoportraits, et divers, ainsi que celui de ma compagne de toujours, qui fut aussi mon élève des années 70.

JF.GALEA       05.05.2021

 

 

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