Ce parasite le gui.
 
SI il est d'usage de s'embrasser sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie au moment des fêtes de Noël 
et du jour de l'an (à minuit précisément). La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen Âge 
pour l'offrir avec ce souhait : « Au gui l'an neuf », formule qui fut remplacée plus tard par « Bon an, mal an, 
Dieu soit céans » (soit dans la maison). Au XIXe siècle on disait « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », 
expression modernisée au xxe siècle en « Bonne et heureuse année ».
 
 
 
 
Le gui est considéré comme un fléau par les populiculteurs et les arboriculteurs, car sa présence provoque alors un affaiblissement significatif 
de l'arbre-hôte, et il ralentit sa croissance et diminue la qualité du bois par ses suçoirs (on parle de bois guité), ainsi que la production fruitière 
dans le cas des pommiers. Au point de fixation du gui, il se produit souvent un renflement de la branche hôte, puis progressivement un affaiblissement 
mesurable de la partie située au-delà de ce point, partie qui finit parfois par se dessécher. Il est parfois difficile de savoir si c'est l'affaiblissement de l'arbre 
qui a favorisé les attaques de champignons et d'insectes ou si le gui a profité d'arbres âgés ou affaiblis. La seule lutte efficace contre le gui consiste 
à couper la touffe, mais cela n'est généralement pas suffisant car tant qu'on n'a pas extirpé les cordons corticaux, ceux-ci peuvent émettre des bourgeons adventifs 
capables de créer de nouvelles touffes. Il faut donc tailler les branches assez largement avant le point de fixation, mais cela n'est pas faisable si le gui est implanté 
sur une branche importante. En France, le gui figure sur une liste d'organismes dits « nuisibles » dont la destruction peut être rendue localement 
et temporairement obligatoire par arrêté préfectoral.

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