Visite du recteur d'académie, au lycée-collège A. Kastler

et à l'école Albert Toussaint de Stenay.

Recteur de la région académique Grand Est, recteur de l’académie de Nancy-Metz, chancelier des universités.

C'est sur le thème d'une rentrée scolaire inclusive que Monsieur Jean-Marc HUART, recteur de l'académie de Nancy, a rendu visite aux professeurs et élèves de l'école A. Toussaint de Stenay ce mardi 03 septembre.

Ce sont Messieurs, Thierry DICKELÉ, Inspecteur d'Académie, Directeur académique des Services de l'éducation Nationale de la Meuse, monsieur Étienne HAYOT, Inspecteur de l'éducation Nationale Adjoint, ainsi que mademoiselle Ghislaine THOUVENIN, directrice de l'école A. Toussaint, qui ont accueilli monsieur le recteur. Un accueil en chanson par les élèves de l'école Albert Toussaint avait été réservé à ce dernier.

Monsieur HAYOT fait une rapide présentation de la structure de l'école et de sa politique globale de l'inclusion scolaire. Puis une présentation à trois voix, directrice, coordonnateur ULIS et un cycle 3 des modalités spécifiques de l'inclusion des élèves du dispositif dans les classes. Et pour finir, une visite de l'école, avec un focus "dédoublement" : Passage dans les classes dédoublées, échanges avec les parents d'élèves sur la mise en œuvre, la plus-value pour les élèves et les évolutions pédagogiques.

Vers 10 h 30, c'est au Lycée-Collège Alfred KASTLER que monsieur HUART fut accueilli par Jean-Christophe VELAIN, proviseur de l'établissement, ainsi que de nombreuses personnalités.

Dans la grande salle de réunion, deux vidéos ont été diffusées :

la première où l'on voit des élèves s'exprimer, ainsi que deux élèves présents à cette réunion (Nicolas et Clément). Monsieur Cyril BURTEAUX, principal adjoint et Jean CHEVALIER, directeur adjoint en charge de l'enseignement adapté, prennent la parole, expliquent la philosophie, la partie technique, complétés par des professeurs des écoles (Agnès DOMANGE, Emmanuelle WEIDIG, Pascale JOSSERON) les moyens, les démarches...

La deuxième vidéo, expliquait le dispositif ULIS (Unités Localisées pour l'inclusion Scolaire). Les élèves scolarisés au titre des ULIS présentent des troubles des fonctions cognitives ou mentales, des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, des troubles envahissants du développement (dont l'autisme),  des troubles des fonctions motrices, des troubles de la fonction auditive, des troubles de la fonction visuelle ou des troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladies invalidantes). Deux AESH, présentes ce jour, s'expriment : Élisabeth GEORGES et Laura El BOUCHTAOUI. Madame BASTON, parent (maman de Jules KOLOSA, handicapé moteur), fait part du manque d'accessibilité dans l'établissement pour les personnes à mobilité réduite, notamment un ascenseur pour accéder aux différents étages, ainsi qu'un manque de formation pour les professeurs en charge des élèves à handicap.

Le groupe de personnalités s'est ensuite rendu en immersion dans une classe de SVT (5e 1) dirigée par Mme Cathy MARMET et David SCHUMACKER, professeur des écoles spécialisé, où ils ont pu dialoguer avec les élèves et les professeurs.

À l'école Albert Toussaint.

Au lycée-collège A. Kastler

Rencontre du recteur avec deux étudiants qui participeront à la réunion.

 

Rencontre de madame Baston, (maman de Jules KOLOSA, handicapé moteur) avec le recteur.

(de G.à D.) Jean-Christophe VELAIN, Proviseur, Jean-Marc HUART, recteur

et Thierry DICKELÉ, Inspecteur d'académie

Deux élèves donnent leur ressenti sur leur parcours scolaire.

Intervention de deux AESH et d'une parent d'élève.

Les autorités en immersion dans une classe de SVT.

Jean-Christophe VELAIN proviseur, et Jean-Marc HUART, recteur

répondent aux questions des journalistes.

Qu'est-ce que l'inclusion ?

«L'école publique, c'est le devoir de la République de donner à tous les enfants, les mêmes chances, les mêmes lieux, et notamment aux enfants en situation de handicap, quel que soit leur handicap. C'est la loi du 11 février 2005. Avant il y avait la SEGPA, maintenant il y a l'EGPA (enseignement général professionnel pour adultes), le "S" qui signifiait section a été supprimé pour une meilleure intégration dans les classes courantes».

Quelles sont les dernières nouveautés, concernant la mise en place de l'inclusion ?

Une nouveauté, en France, dans chaque département, il a été mis en place des cellules d'écoute pour aider et renseigner les parents et les accompagnants. Une deuxième nouveauté c'est la professionnalisation, la fidélisation des accompagnants (AESH) (accompagnant d'élève en situation de handicap), qui ne seront plus en contrats aidés d'un an, mais en contrat de trois ans avec 60 heures de formation obligatoire.

Que pouvez-vous dire au sujet des PIAL ?

C'est la troisième priorité, celle de mieux accueillir les élèves en situation de handicap grâce au PIAL (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisé) qui est essentiellement une nouvelle forme d'organisation du travail des AESH et qui doit permettre de mieux répartir et coordonner leurs interventions en fonction des besoins et des emplois du temps des élèves concernés.

À la rentrée 2019, les Pial concerneront :

  • 300 circonscriptions du premier degré, sur 1 466  
  • 2 000 collèges avec Ulis, sur 3 214 (pour un total de 7 153 collèges publics et privés)  
  • 250 lycées professionnels avec Ulis, sur 453 (pour un total de 1 456 lycées professionnels)

Les Pial seront progressivement déployés jusqu’à leur généralisation en 2022.

Pour conclure, Monsieur HUART tient à souligner qu'au niveau de la communication, les collectivités locales, les communes, les communautés de communes, les départements et les mairies ont un rôle importants à jouer.

 

 

 

 

 

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