LE SOUVENIR FRANÇAIS À TAVANNES.

Pour Jean-Michel LEBRUN, Président du Souvenir Français du canton de Stenay, il était important d'être présent à la cérémonie d'hommage aux Fusillés de Tavannes le samedi 31 août dernier. Il s'y est rendu en compagnie d'un porte-drapeau, Michel MIRAMBET. Tous deux ont participé à cette émouvante cérémonie annuelle au cours de laquelle, après l'hommage officiel, a été inauguré un panneau comportant les photos des seize fusillés et les noms des quinze qui ont été identifiés. Avec l'accord de la maîtresse de cérémonie, Jean-Michel LEBRUN s'est placé au bord de la fosse où les corps étaient enterrés, devant la dixième borne, celle correspondant à l'abbé Jules LAURENT, avec le petit bouquet de fleurs tricolores offert par la Mairie de Verdun. Quand le nom de Jules LAURENT fut prononcé, une fois la mention "Mort pour la France" reprise en chœur par l'assistance, il a jeté le bouquet dans la fosse. Après une sonnerie "Aux Morts" et une minute de silence impressionnantes dans cette clairière toute imprégnée des évènements tragiques du 30 août 1944, la chorale des Chanteurs de la Paix a clôturé la cérémonie en interprétant les deux premiers couplets de la Marseillaise.

"Il était impensable que le comité de Stenay du Souvenir Français ne soit pas représenté à cette cérémonie. J'y étais venu l'an passé en tant que porte-drapeau avec Jean-Noël CROS. C'était la première fois et nous avions été impressionnés par la solennité des lieux et l'émotion dégagée par la cérémonie. Je souhaitais y revenir cette année avec une délégation étoffée. Malheureusement cela n'a pas pu se faire pour diverses raisons. Nous n'étions que quatre, Michel et moi et  nos épouses. Quand j'ai jeté le bouquet dans la fosse j'étais très ému. Je n'ai pu m'empêcher de repenser à l'acte ignoble commis par cette folle négationniste qui a vandalisé le monument et les panneaux du square abbé Laurent à Stenay. Cela me hante tous les jours et je voudrais comprendre comment 80 ans après on peut encore nier la barbarie nazie. La guerre est une chose et un soldat ne peut être condamné pour avoir fait son devoir loyalement. Mais les crimes de guerre ne doivent pas rester impunis. 

Je pense déjà à l'an prochain. J'espère que nous viendrons avec au moins quatre drapeaux. Je reprendrai la place devant la borne  de l'abbé LAURENT et je ferai en sorte que devant celle de l'abbé MILLIER il y ait une personne de Mouzay ou de Stenay."

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